VINCENT ROCA
 
23 septembre


21 septembre : Dons empoisonnés ou obsolescence programmée ?

C’est l’histoire d’une femme de 53 ans morte d’un AVC.
A priori, l’histoire s’arrête là.
Oui mais non. Car la vie continue après la mort.
La femme a fait don de quatre de ses organes : reins, poumons, foie et coeur, tous en parfait état de marche bien sûr.
Quatre personnes reçoivent ces organes.
A priori, l’histoire pourrait s’arrêter là.
Oui mais non.
Car la mort continue après la vie.
Les quatre organes contenaient des micro-métastases (non détectables…)
Un cancer diffusé en direct…
Trois des receveurs sont morts dudit cancer.
Le quatrième, atteint également par le crabe, est momentanément sauvé après ablation de l’organe incriminé.

Moralité :
Quatre greffes d’un cancer, 100% de réussite !


17 septembre : Tsunennemi...

Marine Le Pen :
« Aucun village français même le plus reculé n’est à l’abri »

Cela a commencé par un léger clapotement. Quelques gouttes, deux trois immigrés, tout au plus.

Oui, à l'époque, on parlait d'immigrés : ils étaient déjà arrivés, cela ne posait pas problème. Ils avaient une place chez nous avant même de partir. Ils étaient les bienvenus. Bientôt on les appellerait "migrants" : en cours de migration. Pas immigrés, grâce à dieu. Surtout éviter qu'ils entrent...  Surtout qu'ils restent migrants... et qu'ils aillent migrer ailleurs.


Au début, il n'y avait pas vraiment de peur. Disons une légère appréhension face à l’inconnu. Bien sûr ces gouttes agaçaient : manifestement, il y avait une fuite quelque part. Mais ça tombait bien, on avait besoin d'un apport de main d'oeuvre.

Et puis, de gouttes en gouttes, il y eut comme un petit ruisseau. Et puis, à la longue, plusieurs ruisseaux qui prenaient leur source dans des pays différents. Là on commença à s’inquiéter vraiment. On essayait de colmater les brèches. On bouchait d’un côté, ça rentrait d’un autre.

Tout le monde n'était pas touché. Mais la peur s'installait. D'abord là où les ruisseaux se dévidaient. Puis petit à petit, partout. Même là où il n'y avait pas une goutte de migrant.

On parlait dorénavant de flot migratoire. Les petits ruisseaux avaient fait de grandes rivières, c’est comme si la mer elle-même, sur laquelle des coques de noix apportaient leurs lots de migrants s’engouffrait dans les terres… On avait peur. Peur pour notre quant-à-soi, peur pour notre culture, peur pour notre tranquillité…

De flot on parla de courant.
De courant on parla de vague.
Et Marine se mit à surfer sur la vague.
De vague on parla de déferlante.

Et voilà qu’on nous prédit aujourd'hui un tsunami.
Un tsunennemi…

De la 
peur à la terreur, il n'y a qu'une petite brasse coulée. Oui, l’immigration est le terreau du communautarisme. Aurement dit, en langage de Marine, du terrorisme. Les gouttes du début avaient fait déborder le vase de haine rangé dans les cabinets. Et Marine déclara :
« Aucun village français même le plus reculé n’est à l’abri »


14 septembre : et ce jour encore Cyril ânonna...

"Vous êtes cons comme la lune"

Ô je vois là-haut la lune qui fait le gros dos... elle vient une fois de plus de se faire insulter. Et par qui ? Je vous le demande ! Par la plus vulgaire de nos institutions médiatiques, ce triste sire de Cyril Hanouna, qui du bas de son émission "Touche pas à mon poste" (mais si, on peut y toucher ! Pour l'éteindre...) se croit nanti d'une mission d'utilité publique : caresser l'Audimat dans le sens du poil et du sphincter pour le plus grand profit de son employeur, au choix et dans l'ordre de préséance : Canal +, Vivendi, Bolloré...
Que le groupe Bolloré ait besoin d'une paillasse comme Cyril Hanouna pour étendard, voilà qui fait peur...


La terre et la lune ne font que tourner en rond, rien de bien extraordinaire ! Mais comme la terre tourne plus vite, les terriens, pas gênés, disent : con comme la lune ! 


Voir quelques aphorismes sur notre satellite naturel

Pelote de lune.pdf

La nuit étoilée, Van Gogh 1889


10 septembre 2018 : Cyril Âne ouna

"Je m'en ballec total en fait''

C'est la rentrée à la télé, il nous fallait une phrase digne de ce nom, avec du style, et ce gros balourd de Cyril Âne ouna n'en manque pas !

Il nous gratifie d'une apocope doublée d'une fantaisie orthographique, qui donne un "je m'en ballec" de toute beauté, de l'utilisation très "djeun's" de l'adjectif total à la place de totalement, une autre apocope en quelque sorte, et pour finir, de ce "en fait" magistral qui nous rassure et qui nous dit : vous n'avez rien compris, vous êtes tombé dans le piège, voilà ce que je voulais dire, EN FAIT !

Voilà pourquoi dans Cyril Hanouna, on peut lire Cyrano...